Il n’avait au fond de
ses poches
Rien de la plus menue monnaie
Soir et matin il cheminait
Le cœur léger dans ses galoches
Le cœur léger dans ses galoches
Va superbe et maudit sur un rayon de
lune Va chevaucher au gré de ta bonne
fortune
Par-ci par-là toujours devant
Toujours plus loin et au travers
Se déguisant en courant d’air
Il s’en allait aux quatre vents
Il s’en allait aux quatre vents
Va
superbe et maudit sur un rayon de lune
Va chevaucher au gré de ta bonne fortune
Pierrot amoureux fou de Flore
Porté aux ailes du zéphyr
Il s’arrêtait sur un soupir
Pour repartir plus vite encore
Pour repartir plus vite encore
Va
superbe et maudit sur un rayon de lune
Va chevaucher au gré de ta bonne fortune
Il disparut dans la tempête
Emporté par le vent d’automne
Un soir de novembre et personne
Jamais ne revit sa silhouette
Jamais ne revit sa silhouette
Va
superbe et maudit sur un rayon de lune
Va chevaucher au gré de ta bonne fortune
Mais son esprit gambade encore
Quand au printemps tout reverdit
Parmi les fleurs et les taillis
Dans la rosée de chaque aurore
Dans la rosée de chaque aurore