Sous une échelle en passant, c’est
trop bête,
J’ai mis le pied sur la queue d’un chat noir !
Si je cumule à ce point les boulettes,
Mes bons amis, préparez vos mouchoirs…
Ce matin même, en faisant ma toilette,
Par accident, j’ai brisé mon miroir…
Le courroux divin s’abat sur ma tête,
Et ça n’a pas l’air de vous émouvoir ! Ce
soir, on est treize à table, Vous imaginez
la cène… C’est terrible et j’en
conclus, Que le sort est
redoutable, À ceux qui
n’ont pas de veine, Ça me fait
beaucoup de peine, C’est foutu : je suis
perdu !
Funeste ou non,
je laisse aux imbéciles
Leurs litanies pour conjurer le sort.
Tant pis, si leur discernement vacille !
Je n’ai pour eux pas l’ombre d’un remords !
Présages amers que le destin couronne
Parfois, hélas ! Et qu’ils en soient réduits
À des outrances, ou bien qu’ils s’abandonnent
Perclus de doutes, eux que la raison fuit…
Ce soir, on est treize à table,
Vous imaginez
la cène… C’est terrible et j’en
conclus, Que le sort est
redoutable, À ceux qui
n’ont pas de veine, Ça me fait
beaucoup de peine, C’est foutu : je suis
perdu !
Les amis !
Blague à part, moi qui me fiche
Au plus haut point de tous les racontars,
Il faudra bien que je planque mes miches
Pour échapper à tous ces avatars !
Goûtons sans crainte aux plaisirs de la vie
Arrivera ce qui doit arriver
Carpe diem ! Qu’on danse le quadrille
En comptant que ça n’arrive jamais !
Ce
soir, on est treize à table, Vous imaginez
la cène… C’est terrible et j’en
conclus, Que le sort est
redoutable, À ceux qui
n’ont pas de veine, Ça me fait
beaucoup de peine, C’est foutu : je suis
perdu !