© Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. |
Marguerite Tiffonet |
École 1894 |
Lo Nanoun Milhaguèto |
la place de l'église |
Petite enfance et dévotions |
Coiffes et sabots |
Le mardi gras | ||||
Le sonneur de cloche |
Le saint-sacrement |
La messe de minuit |
L’énoisage |
|||
Les loups-garous |
Un drame | Les incendies |
Les soldats |
Pierre l’Ermite |
Marguerite Tiffonnet à 19 ans
« D’après mes parents , à ma naissance, (en 1888) j’avais un pied
un peu de travers… C’était l’époque, quand les gens avaient quelque
chose d’extraordinaire, surtout les enfants, de faire des dévotions à
des fontaines. On y jetait des bouts de bois et chaque bois portait le
nom de l’endroit où l’on pouvait faire la dévotion. Quand l’un d’eux
s’enfonçait, il fallait partir dès le lendemain. On m’avait emmenée à
Massignac ( dévotion à saint Paul, censé guérir les peurs des enfants)
mais rien n’y a fait. On a ensuite été à Beynat (Corrèze) et de cette
dévotion peu à peu mon pied s’est redressé.
Dans les berceaux, il n’y avait qu’un petit lit de paille de maïs et
une grande ficelle qu’on attachait au bras de la maman. A chaque pas
qu’elle faisait, ça berçait le tout petit et ça l’empêchait de pleurer.
Personne n’avait le temps de le promener ni de le tenir au cou. »