Te souviens-tu, mon
grand, de notre histoire ancienne
De nos joies, nos errances, avec l’ingénuité
De nos désirs d’enfants : ivres de liberté,
Le plaisir était roi, l’innocence était reine.
Comme il est loin l’été de la folle insouciance
Comme il est loin l’été des genoux écorchés,
De ces longs soirs de juin, des griffures aux mollets,
Quand l’odeur du foin frais préludait aux vacances… Avec Michel,
avec Didier, Avec la
bande des copains, Parfois même
on se chamaillait En bons et
joyeux galopins, Heureux au
jour le jour de courir les chemins Pour de
simples plaisirs sans pesants lendemains…
Peut-être avec l’ardeur de nos saines lectures,
Sans cesse, on s’imposait des défis insensés
En frappant d’un bâton les herbes des fossés,
En quête de secrets, de rêve et d’aventures…
De nos jeux vagabonds, las, plus rien ne subsiste…
Traversant en rafale un univers abstrait
Que l’on l’agrémentait de mille et un attraits,
On faisait sans savoir son dernier tour de piste.
Avec Michel, avec
Didier, Avec la
bande des copains, Parfois même
on se chamaillait En bons et
joyeux galopins, Heureux au
jour le jour de courir les chemins Pour de
simples plaisirs sans pesants lendemains…