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à Samuel Paty
Pourfendeur de moulins à vent,
Il allait toujours de l’avant,
Et chevauchait sans anicroche,
Hardi, sans peur et sans reproche.
Il s'engageait dans la bataille
Et frappait d'estoc et de taille,
Toujours fin prêt à affronter
Les obstacles et l’adversité.
« Haro, haro sur le baudet ! »
Criait la meute embrigadée
Des imprécateurs doctrinaires
Pleins d’arrogance et de chimères…
Maniant la thèse et l’antithèse,
Tout était bon pour qu’il se taise :
D’infamies en provocations,
Et jusqu’à la persécution…
L’intrigue et leurs agissements
Ont eu raison de son allant ;
Dès lors, tous les prêcheurs de haine
Ont claironné à perdre haleine.
C’est vrai qu’on marche sur la tête,
Que l’on combat sans arbalète,
Où sont passés nos fiers guerriers,
Qu’ont-ils fait de leurs destriers ?
Hélas, pareils à des moutons
Ils sollicitent le pardon,
Syndrome d’une décadence
Soumise aux pires influences…
Ainsi, des hordes de barbares
Ont saccagé nos territoires
Et piétiné nos traditions,
En voulant faire sécession.
Nul doute, on est dans de beaux draps :
Ils endoctrinent à tour de bras,
Crachant l’insulte et l’anathème,
Faudrait en plus qu’on se prosterne !
Tout est matière à calomnie
Car ils poussent l’ignominie
À vouloir nous mettre à genoux
Puisqu’on n’est plus ici chez nous !
Défendons sans atermoiement
Notre histoire et résolument,
Controns les propos victimaires
Qui feraient d’eux des visionnaires,
Car en changeant avec cynisme
L’insignifiance en fanatisme,
Ils accomplissent leur mission
Dont le but est la transgression…
Copyright © Jacques Goudeaux - octobre 2020 / Dépôt SACEM 2024
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