L’été, l’automne et l’amour



Dans la moite splendeur des feuilles de l’automne
Pourrissent lentement les amours de juillet
Et le soleil flétri dans les branches frissonne
Comme l’aile meurtrie d’un pauvre oiseau mouillé

Les rauques violons des espoirs avortés
Effeuillent leurs sanglots au froid de l’avenir
Et le frémissement mauve du souvenir
Cherche le long des quais d’impossibles étés

Lorsque les feuilles mortes auront enseveli
Sous leur fauve douceur les rêves de vacances
Le tendre et calme ennui léger dans le silence
Avec la neige blanche apportera l’oubli

Pleure mon rêve meure la trêve des jours heureux
Tombent les feuilles des clairs amours aux baisers bleus
Serment de lune, lune d’argent au ciel fleuri
Verte comme caresse du vent d ‘été sur la prairie

Dormez en paix sous le linceul des feuilles d’or
Le doux sommeil l’éternel rêve de la mort.

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