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Sur la courbe d'un vers



J’en appelle à vous bonne fée
Ce soir dans les bras de Morphée
Comme un autre monde entrouvert
Par votre grande mansuétude
Je voudrais en toute quiétude
Dormir sur la courbe d’un vers


Volontiers me laisser conduire
Au regard qui sut nous séduire
Il n’est pas que Mona Lisa
A l’ombre des oiseaux le boire
L’ivresse à perdre la mémoire
Je veux parler des yeux d’Elsa


Dans le pays qui te ressemble
Songe au plaisir de vivre ensemble
Le luxe l’ordre et la beauté
Voici l’heureuse somnolence
Où flotte une odeur de silence
Où tout est calme et volupté


Le port noyait son amertume
La pluie se mêlait à la brume
Quand tu t‘es jetée dans ses bras
N’était-il pas ce que nous sommes
Je revois les traits de cet homme
Qui cria ton nom Barbara


Courir sur les rimes d’un rêve
Riches d’amour longues ou brèves
Vêtues d’affriolants apprêts
Le bonheur toujours nous invite
Furtif il s’envole trop vite
Il court il court à travers prés


Bonheur aussi que l’amoureuse
La femme blottie langoureuse
Qui prend la forme de vos mains
Le désir en pleine lumière
Retrouvant la grâce première
Originelle des humains


Les nues pianotent goutte à goutte
Un triste refrain qu’on écoute
Bercés par les plaintes du vent
Là te sentir contre moi-même
Il pleut c’est merveilleux je t’aime
Le ciel en devient émouvant


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