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Quand le ciel nous délivre
sa peine,
Quand la pluie brouille nos
sentiments
À nous faire oublier nos
rengaines :
C’est l’hiver, et bientôt
le printemps…
Près de l’âtre où crépitent
les flammes,
On est bien. Juste avec
l’impression,
Sans effort, d’y réchauffer
son âme
Pour y vivre à part ses
émotions…
Près de l’âtre où nos cœurs
s’abandonnent
Aux désirs de nouveaux
lendemains,
Attendons que l’avenir nous
donne
L’occasion de nous tenir la
main.
Que faut-il ? Un élan
de tendresse ?
Ou plutôt cette vague
intuition
Qui nous guide au mépris
des ivresses
À l’orée de nos
désilllusions ?
Il fait sombre, et si
l’heure est paisible,
Il nous reste à suspendre
l’ennui ;
À nos yeux, ce qui semble
invisible
Se devine à la braise qui
luit.
Fantaisies par degrés qui
s’allument,
Ou regrets qui s’enfuient
dans le soir,
Le feu qui lentement se
consume
A forgé le décor aux
espoirs.
Et plutôt que trouver porte
close
Au palier de nos
ressentiments,
Patientons jusqu’au retour
des roses,
C’est l’hiver, et bientôt
le printemps…
Copyright
© Jacques Goudeaux - décembre 2017 / / Dépôt SACEM
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RETOUR VOLUME G-13
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