Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. |
Il pleut ce soir et cela n'a plus d'importance. Quand la nuit étendait ses tentacules noirs Dans le fond des vallées, que l'été palpitant S'accrochait en murmure au miroir des étangs Le peu de jour présent luisait comme un espoir. Par la lande qui court au fil des matins clairs, Splendide et irisée, frémissante d'éclairs, Diane chasseresse, je t'imaginais nue Sur l'horizon fuyant des sentiers inconnus… Ce soir, il pleut sur le jardin de mon enfance, Il pleut ce soir et cela n'a plus d'importance. Mais l'automne est venu, de vagues de sommeil En vagues de silence, assombrir notre ciel Et l'absence a traîné d'un rire artificiel La froide résonance où surprend le réveil. Qui es-tu, toi qui dors au lit des souvenirs ? Passante d'une époque où j'ai vu resurgir, L'espace d'un instant, comme un remords fané, Une image d'antan, déjà trop éloignée… Ce soir, il pleut sur le jardin de mon enfance, Il pleut ce soir et cela n'a plus d'importance. RETOUR RETOUR VOLUME G13 |
|