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Prier en silence.



S’il me venait un mot, en ce soir de novembre,
Ce serait juste « Dieu », Ô, pourrais-tu descendre
Nous prendre par la main et calmer les cités
Dire à Allah mon pot’ il faut enfin cesser !

Mais ils sont sourds tous deux aux hurlements des foules
Se pâmant en courbettes à la mosquée, au temple,
Moshé plein de talmud qui crache sur les amples
Djellabas. Que sont tant ridicoules !

S’il me venait un cri en ce soir de novembre
Ce serait le sanglot hurlé par l’homme nu
Devant Dieu qui s’en fout, et avec lui Jésus ;
Mieux vaut convier Bouddha à faire brûler de l’ambre

Tandis que l’homme, niais, tout en salamalecs,
Implore le pardon comme on demande un steak.
Oui homme, Dieu s’en fout. Ici ou dans ta chambre !

S’il me venait un nom en ce soir de novembre
Ce serait nom de Dieu, réponds quand je t’offense
Mais même les jurons, Dieu ne veut plus entendre

Il ne croit plus l’Humain ; honni qui mal en pense.
S’il me venait un mot…Je prierais en silence.

20 novembre 2005






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