À fleur de peau à cœur
de flamme
À
fleur de peau à cœur de flamme
Chantent les nuits de la paresse
Chantent les nuits qui nous oppressent
Où
l’on s’accroche au firmament
Où
l’on s’oublie dans le néant
À
fleur de peau à cœur de flamme
À
fleur de peau à cœur de flamme
Par
la magie de l’inconscience
On
s’égare au creux de l’absence
À se
chercher intensément
À se
vouloir obstinément
À
fleur de peau à cœur de flamme
À
fleur de peau à cœur de flamme
Dans
la pénombre et le silence
Un
souffle passe et se nuance
Qui
se glisse furtivement
Et se
prolonge lancinant
À
fleur de peau à cœur de flamme
À
fleur de peau à cœur de flamme
Brûlante une vague s’élance
Brûlante vers la délivrance
Et
dans un long frémissement
S’en
vient mourir infiniment
À
fleur de peau à cœur de flamme
À
fleur de peau à cœur de flamme
Passe
le trouble des ivresses
Car
c’est au seuil de la tendresse
Que
s’est brisé l’enchantement
Que
s’est brisé l’enchantement
À
fleur de peau à cœur de flamme
Copyright Jacques Goudeaux octobre 1985 / Dépôl légal SACEM
1993