Douce,
douce, était la clarté Aux chemins redoutés de nos
pensées secrètes, Douce alors à nos folles
retraites, Douce encore à nos ciels
tourmentés…
Par l’accord soudain découvert, Filigrane immobile à nos moments
propice, Diapason de nos jours où
complices, Nous plongions dans l’espace
entrouvert.
Par l’espoir enfin se levant, Par l’attente impossible un
instant résignée, Par la crainte une fois dédaignée S’érodant comme la neige au vent… Par l’éclat de rêve effronté D’un revers balayant les vagues
habitudes, Par la bienfaisante certitude Échappée d’un implacable été…
Douce, douce, était la clarté Aux chemins redoutés de nos
pensées secrètes, Douce alors à nos folles
retraites, Douce encore à nos ciels
tourmentés…