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Empaumé par ce charlatan
Qui vous abuse et qui vous ment…
Sans contredit, j’ai le sang chaud,
Mais on dirait qu’il ne s’en chaut !
Sur moi, il ne faut plus compter
Car à ce qu’on m’a raconté
Il se croit beau et me dit laid,
Tout en buvant du petit-lait…
Vous à qui j’ai ouvert la voie,
Faut-il donc que je me fourvoie
À tel point que tous mes efforts
Ne m’octroient aucun réconfort ?
Perdu parmi vos soupirants
Je ne puis rentrer dans le rang :
Mon but était de vous porter
Jusques aux nues, vous dorloter,
Sans chipoter, vous bécoter
Vous peloter, vous tripoter…
Ne fallait-il que mon instinct,
Si bas fût-il, calmât sa faim ?
Ainsi, vous me laissez tomber ?
D’accord. Mais plus fort que jamais,
Plus grand de mes espoirs ruinés,
Je vous ferai un pied de nez !
Autant vous l’annoncer avant
De m’élever au firmament
Même atteint dans ma dignité,
Comme un phénix, je renaîtrai…
Tel que vous me voyez tantôt,
Tel que je suis, pauvre et pitaud,
De talent riche, mais cocu,
Cette fois, j’en ai plein…
Empaumé par ce charlatan
Qui vous abuse et qui vous ment…
Sans contredit, j’ai le sang chaud,
Mais on dirait qu’il ne s’en chaut !
Sur moi, il ne faut plus compter
Car à ce qu’on m’a raconté
Il se croit beau et me dit laid,
Mais c’est celui qui dit qui l’est !
Mais c’est celui qui dit qui l’est !
Copyright © Jacques Goudeaux - mai 2013 / Dépôt SACEM
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