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Quête.



Il n’y a plus d’espoir ; il n’y a que des quêtes
D’absolu. Quand viennent les nuits et le noir
Je vois des anges ; et cherche au fond des tiroirs
Les envies de m’enfuir ; les désirs de conquête.


Il n’y a plus de feu ; il n’y a que des flammes,
Qui lèchent les rochers ou les algues ; partout
S’élèvent des voix d’hommes et de femmes
Lors comment obéir à tous les rendez-vous ?


Il n’y a plus d’enfer ; il n’est plus que les ombres
Ou des rideaux trop lourds à masquer l’incertain
La vitre a ses battants ouverts sur les décombres :
J’y vois désillusion comme un vague terrain.


Il n’y a plus d’émoi, il n’est que la faiblesse
Cramponnée au terreau des jours et des saisons ;
Le vent qui s’enhardit paraît une caresse
A mon coeur échancré par les coups de passion


Il n’y a plus qu’un homme et sa vaine requête
Au parquet des idiots, à la barre des fats
Il n’y a plus que moi, et mon paquet de lettres,

Et j’y vais de ce pas !


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